Âgé de 92 ans, El hadj Ibrahima Caba Bah vivait à Labé, sa ville natale. Suite à la mort de cet pionner, les témoignages sont multiples. Après avoir rendu hommage à l’intellectuel, Bah Oury, président de l’UDRG, a exprimé quelques regrets sur son compte X.
« Le décès du pionnier de la lutte pour l’indépendance le prof Ibrahima Kaba BAH hier à Labé sans pour autant que la Guinée lui ait rendu un hommage et une reconnaissance mérités confirme cette vérité : » en Guinée, nous ne célébrons que des morts … ». C’est un constat amer. Une société qui ignore les hommes et les femmes qui se sont battus pour elle, risque de végéter dans la médiocrité et dans une forme d’amnésie collective. Il est évident que celui qui perd la mémoire, errera sans repères et sans boussole. «
Né en 1931 à Labé, il est l’un des plus vieux et émérites enseignants de la Guinée. Ce notable a fait ses études universitaires à Nancy en France.
Il fut membre du Syndicat des Enseignants de la République de Guinée dès les premières heures de l’Indépendance du pays en 1958.