Le présumé bandit Belgo-Marocain, Ibrahim Aklal, qui s’était évadé de la Maison centrale de Conakry, a été arrêté en Mauritanie puis ramené le vendredi 21 juillet à Conakry, dès son arrivée de l’aéroport International de Ahmed Sékou Touré, il a été directement conduit à la maison de Coronthie. Interrogé par Africaguinee sur les conditions de l’arrestation d’Ibrahim Aklal, le procureur général Yamoussa Conté dit e braqueur belgo-marocain Ibrahim Aklal a été arrêté à la frontière Mauritano-Marocaine. « On a dépêché une équipe mixte composée des services de renseignements intérieurs et de l’Interpol. Ils ont procédé de manière simple ». Il a atterri ce vendredi soir à 17 heures, et il a été aussitôt envoyé sous escorte à la maison centrale. « Dès sa rentrée, nous avons adressé une réquisition aux médecins de là-bas, pour procéder à son examen. » dit le procureur général.
A la question de savoir ce qui a abouti à l’interpellation de ce belgo-marocain, Yamoussa Conté ajoute que « Depuis que nous avons appris la nouvelle relative à son évasion, on a informé le garde des sceaux, ministre de la justice. Ensemble nous avons conjugué les efforts avec le directeur national de l’administration pénitentiaire. Le jour de son évasion, j’étais avec mes gardes. Je leur avais demandé de faire un message radio à leurs unités, les policiers en général. Le message est passé, il y a eu des signalements. Nous avons également saisi la direction centrale des investigations judiciaires au niveau de la police et la direction des renseignements intérieurs ainsi que l’Interpol.
Au fil du temps, ils nous remontaient des informations, de part et d’autre on se donnait la main. En plus, ceux qui étaient ce jour avec le fugitif ont été interpellés et puis entendus sous procès-verbal. Le parquet général a saisi le cabinet d’instruction pour des fins d’une information judiciaire qui est ouverte à l’encontre des médecins, et des gardes pénitenciers. Cette procédure évolue d’ailleurs. »