Transition : que dit l’UFDG du choix de Patrice Talon par la CEDEAO ?

Quatre chefs de l’Etat de la CEDEAO ont désigné le président béninois Patrice Talon pour renouer le dialogue entre l’institution régionale et les autorités des trois pays en transition. Une mission difficile surtout en Guinée, où son successeur Yayi Boni a eu des difficultés à jouer son rôle. Néanmoins, les acteurs politiques attendent beaucoup de l’arrivée de Patrice Talon.

Pour commencer, Elhadj Kalemodou Yansané, vice-président de l’union des forces démocratique de Guinée, regrette ce qu’il qualifie d’échec de Thomas Boni Yayi, le médiateur désigné de la Cedeao. Il déplore que ce dernier n’ait pas obtenu suffisamment de résultat dans sa mission en Guinée. C’est pourquoi, il attend plus d’efficacité de la part du président Patrice Talon. « On attend de voir. Je sais que Talon a beaucoup d’énergie. Il a acquis une certaine expérience. En termes d’expérience, Boni Yayi également des acquis. Mais en termes d’efficacité pratique sur le sujet, nous avons estimé que Boni Yayi n’a pas joué le véritable rôle qu’un médiateur doit jouer. Lorsqu’un médiateur, un ancien président vient dans un pays, on lui interdit et il se plie à ça, pour moi, cela n’est pas acceptable. »
Kalemodou Yansané affirme que Yayi Boni n’a jamais été récusé par la classe politique guinéenne. Mais il a rappelé que ce dernier a plusieurs fois tenté de venir en Guinée et qu’il a été empêché par les autorités de Conakry. Aujourd’hui, il souhaite que Patrice Talon fasse mieux en termes de médiation.
Jusqu’à ce jour, il faut rappeler que le Gouvernement Guinéen n’a pas trouver d’objection par rapport à l’arrivée du président Patrice Talon. Toutefois, le porte-parole a demandé à la CEDEAO d’apporter son assistance technique et financière promise pour la réalisation des dix points de la transition.

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