Le grand mouvement aussi culturel Wamaly Akha Laguinè Maly, sous la coordination de Monsieur Morel Sylla, inspecteur du grand événement culturel de la Basse-Guinée, a récemment marqué les esprits par une mobilisation exceptionnelle à Kania Soly, capitale culturelle du littoral guinéen. Placé sous l’égide de Monsieur Aboubacar Makhissa Camara, président du mouvement et figure patriote reconnue, cet événement a été un moment fort de valorisation et de défense de l’héritage culturel de la région.
La contribution du coordinateur a été saluée tant sur le plan technique et organisationnel que sur celui de la mobilisation populaire, notamment des femmes et des hommes de la Basse-Guinée, unis autour d’un patrimoine ancestral précieux. À travers cette initiative, le mouvement réaffirme une volonté de réunification pour la défense identitaire, une démarche essentielle pour préserver l’intégrité et la dignité du littoral.
Dans sa vision, le président Aboubacar Makhissa Camara affirme que :
« Pour rassembler les Guinéens, il faut commencer par la Basse-Guinée. »
Selon lui, le caractère cosmopolite de cette région et la transversalité culturelle de sa population en font un pilier stratégique de la cohésion sociale et de l’unité nationale. De nombreux observateurs avertis estiment que cette approche représente une réponse concrète aux tensions identitaires croissantes et constitue une voie prometteuse vers un vivre-ensemble harmonieux.
La pérennisation de cette communion culturelle est perçue comme un ancrage fondamental pour la préservation de nos valeurs ancestrales. Elle vise à transmettre aux générations futures les repères identitaires essentiels à toute communauté soucieuse de son histoire et de son avenir. En effet, une communauté tire sa force de son identité culturelle, qu’il convient de valoriser, préserver et consolider, dans une optique de dialogue interculturel permanent.

Cependant, face à l’évolution du monde moderne et à la domination croissante des cultures occidentales, les cultures locales sont aujourd’hui menacées. Les chaînes de télévision, les smartphones Android et les réseaux sociaux tendent à remplacer des pratiques ancestrales comme l’arbre à palabres, moyen traditionnel de résolution des conflits, ou encore les contes et légendes autour du feu, jadis vecteurs d’éducation. Même les habits traditionnels cèdent progressivement la place à des modèles importés.
Il est donc impératif que chaque citoyen prenne conscience de l’urgence d’un réveil culturel, afin de sauvegarder notre patrimoine immatériel et de bâtir un avenir plus enraciné dans nos valeurs. C’est à travers cet engagement collectif que nous pourrons relever les défis identitaires et assurer la renaissance culturelle de notre contrée.
La Rédaction.