Jeannot Coumbassa, une nomination catastrophique pour l’OGP et un poison pour l’image du CNRD. ! (Opinion)

Si l’on peut se permettre sans risque de se contredire, la nomination  de Jeannot Coumbassa est non seulement catastrophique au sein de l’OGP, mais aussi une saleté pour l’image du CNRD, un poison pour la République toute entière et une honte pour sa propre famille et génération.

La nomination de Jeannot Coumbassa au poste de Directeur adjoint de l’Office Guinéen de Publicité (OGP) restera comme l’une des décisions les plus incompréhensibles et les plus préjudiciables de cette transition. Sans expérience significative, sans résultats professionnels connus. Cet ancien blogueur controversé s’est vu offrir une position stratégique dans une institution publique en crise, censée jouer un rôle central dans la mobilisation des ressources de l’État.

Dès l’annonce de sa nomination, de nombreuses voix s’étaient élevées pour dénoncer un choix fondé sur l’opportunisme politique plutôt que sur la compétence. Quatre mois plus tard, les faits leur donnent raison. Jeanot Coumbassa n’a apporté aucune plus-value à l’OGP. Il a totalement déserté le champ du travail technique, pour replonger dans ses vieilles habitudes : la polémique, l’agitation sur les réseaux sociaux et les attaques personnelles. Pire encore, il a détourné son activisme habituel pour s’en prendre  à ceux qui soutiennent les efforts du CNRD.

Ce comportement est non seulement irresponsable, mais profondément indigne d’un cadre de l’administration publique. Il est aujourd’hui légitime de s’interroger : Jeannot Coumbassa roule-t-il vraiment pour la transition, ou pour des forces qui cherchent à la décrédibiliser de l’intérieur ? Ses attaques ciblées contre les partisans du régime en place, son silence face aux défis de gestion de l’OGP, et sa récente vidéo dans laquelle il insulte les populations de Siguiri et de Kankan en les accusant de communautarisme, montrent un mauvais visage pour l’unité nationale.

De tels propos, venant d’un responsable public, sont une menace directe contre la cohésion sociale. Ils ne peuvent, ni ne doivent, rester sans réaction. La transition n’a pas vocation à servir de refuge aux agitateurs sans vision, encore moins à donner du pouvoir à ceux qui s’en servent pour diviser.

La Guinée ne manque pas de jeunes cadres compétents, intègres, capables d’assumer des responsabilités avec sérieux et patriotisme. Maintenir un profil aussi nuisible à la tête d’une institution aussi stratégique que l’OGP, c’est affaiblir l’action de l’État, c’est discréditer la transition, et c’est piétiner les espoirs d’un peuple qui aspire à la stabilité et au renouveau.

Jeannot Coumbassa est la preuve vivante qu’on ne s’improvise pas gestionnaire public. Sa place n’est ni dans les institutions, ni dans la chaîne de commandement de la République. Il est temps que les autorités rectifient cette erreur manifeste et prennent leurs responsabilités. La transition ne peut se permettre ce genre de parasite institutionnel. La Guinée mérite mieux. Et elle doit l’exiger.

M’Bemba Bangaly Kaba, ressortissant de Siguiri vivant en Italie.

Leave A Reply

Your email address will not be published.