La formation des journalistes sur les techniques de couverture d’un procès sensible a été clôturée ce vendredi 05 janvier 2024 au ministère de la justice et des droits de l’homme. Pendant trois jours, ces journalistes ont bénéficié des notions sur le traitement et les spécificités du d’un procès sensible.
À la fin de la journée, le Garde des Sceaux Alphonse Charles Wright a également apporté quelques précisions sur les concepts juridiques dans le traitement des dossiers de la justice.
Le coordinateur de la cellule de communication, Abdoulaye Djibril Diallo a saisi l’occasion pour rappeler la place des médias dans la société
« Je félicite toute la presse nationale pour le travail accompli jusqu’à maintenant parce que nous avons dit que ce procès est très sensible nous avons expliqué quelles sont les spécificités qui rendent ce procès sensible. Nous avons partagé avec les journalistes une façon d’attirer leurs attentions sur leur responsabilité dans le traitement de certains dossiers qui devraient avoir comme finalité la réconciliation nationale, le renforcement du vivre ensemble et aussi la paix sociale dans notre pays parce que c’est ça la vocation de la justice. Vous l’avez dit monsieur le ministre, nos médias, certains ont des difficultés, mais nos médias ont également du talent et du mérite parce qu’il n’est pas facile de traiter certains dossiers et d’être même journaliste. Notre métier nous interpelle à la prudence, à la patience. Une fois encore ce que je vous invite c’est de faire preuve de responsabilité dans la collecte, le traitement mais aussi la diffusion de l’information, c’est ça notre métier et notre mission ».
De son côté, le ministre de la justice et des droits de l’homme dans son discours s’est engagé à pérenniser ces différentes rencontres pour les hommes de médias pour une meilleure couverture des procès sensibles.
« C’est le lieu de remercier le coordinateur de cellule de communication Abdoulaye Djibril Diallo pour avoir pris l’initiative de réunir les hommes de médias à l’effet de les outiller sur tout ce qu’il est de vérification mais aussi le traitement de manière globale des informations en vue de la diffusion globale. Je reste convaincu que la demande qu’ils ont formulée, le département de la justice s’engage à pérenniser ces différentes rencontres.
Plus loin, il a fait une demande aux journalistes « Au nom de mon cabinet, nous demandons à tous les journalistes de faire œuvres utiles de ce qu’on a dit ici. C’est à vous désormais d’utiliser ces éléments à bon échéant pour que la population puisse être outiller de ce que vous avez comme travail à faire et que la Guinée soit un havre de paix à travers vous une cité calme, une cité de solidarité, de justice, mais surtout comme on l’a dit, où les guinéens vont se réconcilier avec eux même »
Fatoumata Camara