En 2023, plus de 200 cas de viol ont été enregistrés.

La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) continue. Au compte de l’année 2023 qui tire à sa fin, des cas de viols, de traite de personnes, de violences conjugales, de harcèlement sexuel, entre autres, ont été traités par la police.

Selon commissaire Marie Gomez, directrice générale de l’Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM), sa direction a traité « 205 cas de viol sur toute l’étendue du territoire. Pour les cas d’enlèvement, nous avons reçu 43 cas, et 18 ont été déférés. Les abandons d’enfant : 33 cas dont 15 cas déférés. Séquestration : 23 cas dont 09 cas déférés. Coups et blessures volontaires : 89 cas dont 36 déférés. Abandon de famille : 113 cas dont 43 cas déférés. Un cas de détournement de mineures. Harcèlement : 14 cas dont 08 déférés. Mariages précoces et forcés : 19 cas dont 12 cas déférés. »

A ces chiffres s’ajoutent plusieurs cas liés aux enfants et aux violences conjugales. « Sept cas d’enfants en conflit avec la loi. Enfants disparus : 16 cas enregistrés. Incitation de mineures à la débauche : 2 cas, proxénétisme : un cas. Deux cas d’infanticide. Violence conjugale physique, morale et psychologique : 95 cas enregistrés et 35 cas déférés. La traite des personnes : 12 cas déférés »

Marie Gomez salue le travail des ONG et des médias pour la sensibilisation afin que les victimes osent se rendre à l’Oprogem

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