Deux jours avant un sommet de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest sur la situation au Niger, une délégation conjointe de la Cédéao, de l’Union africaine et des Nations unies, n’a pu se rendre mardi au Niger, a confirmé dans la soirée l’organisation régionale.
Cette mission a été annulée à la suite d’une communication des autorités militaires du Niger indiquant qu’elles n’étaient pas en mesure de recevoir cette délégation tripartite, a ajouté la Cédéao.
Le président du Nigeria, Bola Tinubu et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao), qu’il préside, « préfèreraient une solution diplomatique et pacifique à la crise au Niger » a déclaré mardi le porte-parole du chef d’État.
Bola Tinubu et les dirigeants des autres pays du bloc ouest-africain « préféreraient une résolution obtenue par des moyens diplomatiques, par des moyens pacifiques, plutôt que toute autre », a ajouté le porte-parole, précisant que cette position serait maintenue « en attendant toute autre résolution qui pourrait ou non résulter du sommet extraordinaire de la Cédéao prévu jeudi ».
« Chaque vie humaine compte, et cela signifie que chaque décision prise par le bloc (ouest-africain) le sera en tenant compte de la paix, de la stabilité et du développement non seulement de la sous-région, mais aussi du continent africain », a-t-il assuré, sans indiquer si l’option d’une intervention militaire au Niger avait été abandonnée.