Dissolution du gouvernement, condamnation de Pendessa : l’UFR se prononce sur l’actualité

Ce samedi 24 février, l ‘union des forces républicaines a tenu son assemblée générale à son siège dans la commune de Matam. Dans son discours, le responsable de la communication du L’UFR a mis un accent particulier sur la situation sociopolitique du pays dont entre autres : la dissolution des membres du gouvernement, la condamnation de Sékou Jamal Pendessa et aussi la hausse du prix des denrées alimentaires dans les marchés à quelques jours du mois de ramadan.

Fodé Baldé dira que « tous les Guinéens sont restés indifférents par rapport à la dissolution du gouvernement, personne n’a fait un ouf de soulagement pour dire que oui le gouvernement a été dissous alors c’est leurs problèmes. Ce qui veut dire que ce n’est pas ça le problème. Si les Guinéens n’ont pas exprimé leur joie ou ne parviennent même pas à espérer à un lendemain meilleur par la dissolution du gouvernement, cela veut dire que le problème se trouve ailleurs. Et il va falloir poser des vrais problèmes pour trouver la bonne solution, parce qu’en définitive, on s’est rendu compte que le gouvernement qui était censé animer l’état n’existait presque pas, parce que l’état, c’est cette puissance publique qui s’assure de la sécurité des biens et personnes et de leurs libres circulations. Mais pendant tout ce temps est-ce que nous étions en sécurité ? La sécurité n’est pas seulement physique, mais en aide alimentaire également. Le mois de ramadan se pointe à l’horizon, il y a peu de nos concitoyens qui arrivent à se procurer d’un sac de riz. Les prix sont grimpés dans les marchés et jusqu’à présent il n’y a pas eu de solution par rapport aux denrées alimentaires. »

Plus loin, il ajoute que « les journalistes qui ont dénoncé ces actes ont été victimes d’arrestation. Et je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles les ondes ont été brouillées, l’internet a été coupé. Mais si aujourd’hui, on va poursuivre ces ministres-là pour détournement de fonds, je pense qu’au moins 5 % de ce fonds doit revenir à ces journalistes puisqu’ils ont eu le courage de dénoncer. Quelqu’un me dit hier que Sidya doit être Premier ministre de ce pays et je lui ai répondu que Mamadi Doumbouya n’a pas la carrure d’être le président de Sidya Touré. Il faut éviter de dire aux Guinéens que cette transition est basés sur trois piliers, c’est-à-dire le social, l’économie et la politique ça n’a aucun sens. On ne peut pas construire une transition en mettant la politique en dernière position voilà pourquoi ça ne marche pas. Donc pour nous le plus important, c’est de retourner sur la table de dialogue, car la fin du CNRD doit être discutée, définir à 10 mois de la fin de la transition. D’abord au nom du bureau exécutif de l’UFR, nous dénonçons la décision portant condamnation du secrétaire général des professionnels de la presse de Guinée. Nous avons pensé que la situation du pays aurait interpellé les autorités à faire en sorte qu’il est une situation acclamée, mais vu le mouvement syndical a programmé une grève générale illimitée le lundi, le pays va vivre un chaos qui ne dit pas son nom et n’oublions pas que c’est à quelques jours du mois de ramadan donc ça sera très dure pour le Guinéen. »

Fatoumata Camara

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