Dans le cadre de la préservation des biens publics, le ministère de la Justice et des droits de l’homme a présidé ce lundi 12 février un atelier de formation des magistrats, des greffiers et des officiers de police judiciaire dans un réceptif hôtelier à Coyah. Le thème retenu est : Les procédures d’exécution et de contrôle des dépenses publiques en Guinée. Prenant la parole le ministre d’Etat, ministre de la Justice et des droits de l’homme, comme à son habitude a montré son engagement à lutter contre le détournement des biens publics. Dans un discours de vérité, Alphonse Charles Wright a exprimé sa déception par rapport au fonctionnement de la cour de répression des infractions économiques et financières (Crief). « Cette Crief a été la déception la plus profonde. Elle l’a été par ce que les gens savent de cette Crief. Ce sont les hommes qui gèrent les institutions. Personne n’est parfait. Mais lorsque dans un système de lutte contre la corruption où le peuple est en attente de résultats, où des promesses ont été prises. On me dit que le bilan est mitigé, ça me pousse à dire ça été une déception. Le soubassement de mes déclarations vient de là. Parce que ce n’est pas le ministre qui gère la Crief. Ce sont ses acteurs qui se sont exprimés. »