Depuis le plafonnement des prix des denrées de première nécessité par le gouvernement guinéen à travers ces services compétents, les plaintes ne cessent de se multiplier. Dans la préfecture de Mamou, précisément au marché Pépé Kalé, Nènen Bah est une vendeuse se dit inquiète. « Je jure, nous sommes vraiment inquiètes. Aujourd’hui, le sac de riz se négocie entre 340 000 fg à 343 000 fg. Un bidon d’huile d’arachide est vendu à 255 000 FG. Avant, on achetait un sac de riz à 280 000 fg. »
Même son de cloche chez Fatoumata Sylla. « Le prix de toutes les denrées a augmenté. Le sac de riz importé s’achetait entre 250 000 FG à 300 000 fg selon la qualité. Le sac de sucre aussi varie entre 425 000 FG à 450 000 fg. »
Rencontré dans ledit marché, Aissatou Barry qui vient d’acheter du riz en détails, faire part des difficultés « Je ne sais plus quoi faire, car j’ai 5 orphelins à nourrir. Là où je suis, je devrais avoir un sac de riz mais par manque de moins j’achetais le riz en détails, avant si j’envoyais 20 000 fg au marché, je pouvais acheter 10 tasses de riz mais aujourd’hui les 20 000 fg c’est pour 8 tasses. Le riz blanc est vendu à 2 250 fg par tasse.»
Venue acheter des condiments Kadiatou Bouria Diallo fait une invite au gouvernement. « Nous demandons au gouvernement de diminuer le prix de riz, 99 % de la population guinéenne ne consomme que le riz. »
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