Après l’augmentation du prix des denrées alimentaires dans les marchés. La vie de nombreuses personnes devient compliquée. Interrogé au marché de Bonfi, après quelques femmes marchandes ont expliqué la cherté du marché.
Selon Kadiatou Camara vendeuse de riz et d’huile, le marché est très dur. Elle confirme que le prix du riz est très élevé ainsi que celui de l’huile. « Vraiment, la façon dont nous vivons dans ces jours est très dure en Guinée. Le prix du riz est élevé, nous achetons le sac du riz à 350. 000FG. Quand une cliente achète un kilo de riz, il faut attendre encore 2 heures avant qu’une autre ne revienne. Les choses sont devenues chères. On ne sait plus comment tenir cela. L’huile d’arachide est à 260. 000FG un bidon. Ça augmenté parce qu’on l’achetait à 250. 000 FG et l’huile rouge est à 220. 000 FG. Ils ont augmenté les prix de toutes les denrées alimentaires. Vraiment, si on dit que nous ne sommes pas inquiètes, c’est qu’on ne dit pas vrai. Nous demandons au gouvernement de revoir les problèmes de la population et des pauvres. En-tout-cas nous, nous souffrons beaucoup. Avec 50 000 fg en main dans le marché, même pour tes condiments ne suffiront pas, car si on déduit le prix du poisson et achète un kilo de riz on ne pourra plus acheter un deuxième kilo. Que le gouvernement nous aide, les choses sont très chères »
Le même constat chez la vendeuse de légumes. Mariama Sylla, veuve déclare que les prix de tous les condiments dans les marches sont chers. Elle demande de l’aide auprès du gouvernement afin de pouvoir sortir de leur souffrance. « Nous souffrons en Guinée. Aujourd’hui l’aubergine qu’on vend à 5 000 fg, le prix du sac est entre 300 et 500. 000 FG. Tous les condiments sont chers et le prix du riz à augmenter. Nous sommes assises, on a perdu nos maris, pas de travail ni de vente et le problème d’argent s’ajoute. Que le gouvernement nous vienne en aide, nous souffrons beaucoup. S’ils ne nous aident pas alors on ne sait plus »
Il faut savoir que 2024 ne s’annonce pas bien dans les marchés du pays avec l’augmentation du prix des denrées alimentaires.
M’balou Bangoura