Après la fixation en hausse des prix des denrées de première nécessité à Conakry et à l’intérieur du pays par le gouvernement guinéen, des prix qui font réagir bon nombre de citoyens à Nzérékoré. Mamadou Diallo est vendeur de riz au grand marché de Nzérékoré. « On ne veut pas, nous sommes des pères de famille, on a des enfants qui mangent du riz à la maison, on ne veut pas que le prix soit augmenté, au lieu d’augmenter il faut diminuer, c’est notre souhait»
Selon cet autre commerçant qui ne salut pas cette décision du gouvernement sur l’augmentation des prix, il qualifie cette convention de bancale.
Mamadou Aliou Sow. « Vraiment, je dirai que cet accord est bancal. Normalement, le gouvernement doit négocier pour la réduction des prix, mais si c’est le gouvernement même qui contribue pour l’augmentation des prix ça nous étonnera un peu surtout pour nous les débrouillards qui achètent par détail, c’est un peu difficile »
Mohamed Aliou Sow est revenu sur les prix des sacs de riz en faisant une étude comparative entre le prix d’avant et le prix d’aujourd’hui avant de faire une invite au gouvernement de la transition à la baisse des prix.
» Bon avant le sac de riz, on vendait à 305 milles 310 milles, mais y a eu interruption, donc après négociation, ils ont dit que le sac de riz doit être vendu à 372 milles, mais en tout cas, ce n’est pas bon. Baissez les prix et surtout de diminuez les taxes, ils n’ont qu’à revoir ça. Parce que c’est très difficile pour un Guinéen de payer un sac de riz à presque 400 milles.»
Silvin Lamah et Pépé Kpogomou, tous citoyens, demandent aussi à l’Etat de revoir cette décision « Nous les ouvriers aussi nous sommes en train de souffrir, ça ne va pas, on souffre. L’Etat n’a qu’à nous aider à diminuer le prix des denrées, vue la situation actuelle de la Guinée, c’est difficile pour nous de vivre. Parce que du jour au lendemain qu’il y a augmentation des prix des denrées alimentaires, cela joue sur nous. on n’arrive même pas à s’en sortir»
Il faut rappeler que dans quelques jours débutera le mois saint de ramadan, le prix des denrées de première nécessité grimpe à grande vitesse et les décisions que les citoyens de N’Nzérékoré n’apprécient pas.