Le parti de l’espoir pour le développement national( PEDN ),a tenu son assemblée générale ce samedi 09 décembre au siège du dit parti. Lors de cette assemblée, le président Lansana Kouyaté a, dans son discours rappelé les enjeux du coup d’état dans un pays. « On ne pas bâtir un pays sur les transitions. Je l’ai dit haut et fort, première , deuxième , troisième, quatrième transition, jusqu’où on ira? Pour que le pays avance, il faut que cette transition soit la dernière. Nous ne voulons pas de coup d’Etat civil, nous ne voulons pas un coup d’État militaire. Il faut que les guinéens comprennent tant que, nous faisons coup d’État sur coup d’État, civil ou militaire, on ne va pas s’en sortir. On l’a dit ici en 2020, nous avons dit que, c’était une entreprise dangereuse que de modifier la Constitution alors que tout était prêt pour que la constitution qui a été adoptée en 2010, soit soumise à l’approbation du peuple. Ça n’a pas été fait par le régime qui était en place démocratiquement élu« , a-t-il lancé.
« Aujourd’hui, il y a une transition, je l’ai dit avant, souhaitons que cette transition soit apaisée. Si elle n’est apaisée, ça ouvre la voie à d’autres transitions. Disons-nous la vérité, le premier jour où le premier jeune est tombé, je l’ai dit, commençons la comptabilité macabre. Jusqu’où, on va s’arrêter? Depuis l’arrivée du CNRD au pouvoir, manifestation sur manifestation, il y a eu des dégâts, mais on va continuer comme ça, que tout le monde expose sa poitrine? Je le dis souvent, au lieu de mourir pour une cause, il faut vivre pour la cause. Ayons le courage, c’est dans ça on va reconnaître nos erreurs, c’est dans ça, on va se corriger. Un peuple ne sait pas où il va, parce il manque d’idée, c’est un peuple qui est condamné au sous-développement. Si nous voulons que ça change, il faut qu’on normalise. La Guinée doit devenir un pays normal”, a martelé l’ancien fonctionnaire onusien »
Concernant les mesures prises par les associations de la presse, Lansana Kouyaté affirme que «Tout ce qui concerne la presse doit être gérer dans la véritable déontologie, qui convient d’appliquer à la presse. La presse est considérée comme le 4ème pouvoir. Et donc l’équilibre entre les pouvoirs est indispensable pour un pays. Et c’est la raison pour laquelle je considère qu’avant de se prononcer je dois d’abord savoir est-ce les presses qui ont été suspendus ont été averties par la voie la plus officielle ? J’ai entendu parler des raisons de sécurité de l’état. La sécurité de l’état est primordiale. L’état et la presse ce sont deux entités qui doivent aller ensemble. On ne peut pas tordre le cou à la presse parce que tout simplement la liberté d’expression doit être banni. Non! Quand la presse fait des choses qui n’entrent pas dans la déontologie, la Hac doit pouvoir faire en sorte qu’elle sache qu’elle est cette sécurité d’état. Cela a-t-il été fait ? Je ne sais pas. Au total, il est temps que, et la presse et l’état jouent leur rôle. C’est un rôle de respect mutuel .
Vous avez votre voix, pour exprimer votre mécontentement. Une journée sans presse, qu’est-ce que ça va donner comme résultat. Je souhaite que les populations de Guinée ne soient pas frustrées, des informations. Si votre action tend à cela, il est vivement souhaitable qu’on trouve une solution« .
Fatoumata Camara