La conférence des coalitions politiques et faîtière de la société civile s’est tenue ce jeudi dans un réceptif hôtelier de la place. Après quelques heures de concertation à huit clos, ces organisations politiques ont lancé un appel solennel aux autres leaders politiques absents de rejoindre le groupe pour mieux accompagner le CNRD pour une meilleure transition. Nanfadima Magassouba est la représente de Haouling Guinée.
« Nous étions à notre quatrième rencontre aujourd’hui, nous avons constaté qu’on n’avait pas de visibilité ni de lisibilité sur la mise en œuvre des 35 résolutions, et cette conférence des présidents nous a permis de présenter un mémorandum au président de la transition. Nous n’avons pas été répondues officiellement suite au dépôt du mémorandum, mais nous avons vu que nos recommandations ont été prises en compte par le président de la transition. Donc nous avons décidé de se retrouver aujourd’hui, de faire le point et voir comprendre ce qui n’a pas marché, ou peut-être rédiger une autre déclaration ou un autre mémorandum à présenter au président, car nous avions décidé d’accompagner le gouvernement pour une transition réussie et nous sommes sur cette lancée. Et nous avons dit au cadre de dialogue que le dialogue devrait être inclusif, nous tendons la main aux partis politiques ou aux faîtières qui sont encore réticents de rejoindre ce cadre de dialogue parce qu’unis, nous sommes forts. Et c’est au sein de ce cadre que nous pouvons résoudre nos problèmes. »
Le président du PEDN explique l’importance de cette conférence et donne quelques points essentiels de la rencontre.
« Cette rencontre a été utile, car les questions qui ont été débattues concernent le temps qui reste pour organiser les prochaines élections. Nous voulons une transition apaisée, nous sommes d’accord, de la main tendue de Docteur Fode Youssouf, mais il doit connaître nos fondamentaux, nos fondamentaux, c’est la participation à une transition apaisée, est-ce qu’ils seront d’accord pour ça ? En-tout-cas, c’est notre position à nous, organiser une coalition. Quand ils disent qu’il faut délocaliser le dialogue, c’est une chose qu’on n’a pas faite au début et on ne le ferait pas. J’ai assisté à beaucoup de dialogue à l’extérieur, mais spécialement dans les pays divisés en deux, au Liberia, en Sierra Leone, en Somalie, mais est-ce que la Guinée est divisée ? Il y a un seul état, aujourd’hui il y a une transition qui assure ses responsabilités. Allons nous insulter l’intangibilité de nos frontières ? Non » Déclare Lansana Kouyaté.
Reste à savoir si les autres coalitions politiques vont se joindre à ces autres organisations politiques dans leurs démarches politiques.