Suite à l’évasion dans la prison civile de Conakry, Kaloum, le centre administratif et des affaires de Conakry est resté complètement quadrillé par les forces spéciales, une unité d’élite de l’armée guinéenne. La traque des évadés continue dans la capitale. Ce qui crée des conséquences sur les citoyens comme les femmes vendeuses de légumes, et de poissons au marché de Niger
Regroupées au niveau de Coléah, ces vendeuses épuisées racontent leur calvaire » On a souffert ! Nous sommes sous le soleil ! Nous devons revendre, mais la route est bloquée. Ce sont les militaires seulement qui passent. Nous nous sommes assise, nos mères et nos enfants sont à la maison donc ils ne vont pas manger aujourd’hui. Nous sommes tombés sur ça le matin, depuis 06 heures nos amis sont là. Ce que je vais dire au colonel Doumbouya qu’il laisse la route pour que nous puissions rentrer. On a vraiment souffert, nos bagages sont là. Les poissons frais sont entrain de pourrir. »
Une autre vendeuse ajoute « nous sortons pour faire les recettes. Mais la façon dont les choses se passent comme ça, c’est vraiment devenu un problème. Moi, je suis tombée sur cette situation à Coléah. Heureusement que j’étais avec un militaire qui est venu en communiquant avec ses collègues »
il faut noter que ces femmes vendent des feuilles, des tomates, des aubergines, du poissons. des denrées périssables