Le chef du gouvernement était face à la presse ce jeudi. Objectif : rendre oubli les résultats de l’évaluation à mi-parcours des ministres de son gouvernement. Durant cet exercice, Dr Bernard Gomou a fait remarquer que l’évaluation a concerné 28 ministères, seul celui de la défense qui n’a pas été « soumis aux mêmes dispositions légales que l’administration publique ». Il ajoute que l’évaluation a permis de comprendre certains disfonctionnements. « L’évaluation du contrat de performance que nous faisons référence n’est pas un outil d’audit comptable susceptible de pouvoir déceler des actes de corruption. Mais cependant, elle nous a permis de déceler des dysfonctionnements dus à des problèmes soit de capacité personnelle, soit une méconnaissance des procédures ou une mauvaise circulation de l’information » a dit le locataire du palais de la colombe.
A titre illustratif, il dira que certains dossiers sont bloqués dans le processus de paiement parce qu’il y a certains justificatifs qui manquent au dossier. Ce qui peut entrainer de la lenteur
« Lorsque la CGP n’a pas certifié un dossier, validé un dossier, le dossier ne peut pas être payé. Ça aussi, ça peut retarder les paiements. Également, lorsqu’un marché est attribué à une société, généralement, on demande à cette société d’apporter la caution d’avance des démarrages. Généralement, ces sociétés-là n’ont pas la capacité de fournir cette caution d’avance des démarrages. Donc, ça cause également des retards dans le paiement. Il y a d’autres également qui manquent de quitus fiscal. Avant de payer un dossier, le ministère de l’Economie et des Finances s’assure auprès du budget qu’effectivement, cette société a un quitus fiscal à jour. Donc, ce sont des facteurs bloquants que nous devons améliorer. Nous savons et comme vous avez vu dans les recommandations, au mois d’octobre, nous mettrons tout en œuvre pour suivre l’application de ces recommandations » ajoute le chef du gouvernement
À l’issue de cette évaluation, annonce le premier ministre, « chaque ministère va recevoir une note où nous allons décrire les points forts, les points faibles et les recommandations…ces recommandations sont à mettre en œuvre avant le mois d’octobre, avant la troisième étape d’évaluation. Ces résultats également vont servir à la synergie de l’action gouvernementale. Ces résultats seront adressés au président de la République chef de l’État. Et ces résultats serviront à la primature pour accompagner les ministères dans l’impulsion de l’action gouvernementale au deuxième semestre. » a déclaré Dr Bernard Gomou