La France, soutien indéfectible du président Bazoum, apparaît comme la cible privilégiée des militaires qui l’ont renversé. Ils l’ont accusée lundi de vouloir «intervenir militairement», ce qu’a démenti la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna. «C’est faux», a-t-elle déclaré sur France 24.
Des milliers de manifestants favorables au putsch militaire ont voulu entrer dans l’ambassade, avant d’être dispersés par des tirs de grenades lacrymogènes.
Dans un communiqué conjoint, les ministères français des affaires étrangères et de la défense ont démenti toute utilisation de «moyen létal», en réponse à certains responsables nigériens ayant évoqué auprès de la presse des tirs français à balles réelles sur les manifestants.
Le président français Emmanuel Macron avait menacé dimanche de répliquer «de manière immédiate et intraitable» à toute attaque contre les ressortissants de la France et ses intérêts au Niger. La France a salué «les décisions prises par les chefs d’Etat» de la Cédéao rassemblés à Abuja.