Niger : la pression s’accentue sur la junte militaire.

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) exige des militaires le retour immédiat et sans condition dans leurs casernes et le rétablissement de l’autorité constitutionnelle, dans un délai maximum de quinze jours» au Niger, dans un communiqué publié après une réunion, vendredi 28 juillet, de cette instance et suite au coup d’État contre le président Mohamed Bazoum.


L’Union européenne « ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas les autorités issues du putsch » au Niger, et suspend immédiatement « toutes ses actions de coopération dans le domaine sécuritaire » avec le pays du Sahel, a déclaré samedi le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell.

 Le président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État militaire, « a été démocratiquement élu, il est et demeure donc le seul Président légitime du Niger. Sa libération doit intervenir sans condition et sans délai », a indiqué Josep Borrell dans un communiqué. Outre la suspension de toute aide budgétaire, « toutes les actions de coopération dans le domaine sécuritaire sont suspendues sine die avec effet immédiat ».


Avec ce coup d’Etat au Niger, beaucoup s’interroge sur l’avenir de la démocratie en Afrique de l’Ouest

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